Biennale de la céramique

 à Saint Pierre le Viger cet été : le travail commence en douceur.

Quand il fait soleil

 l'atelier devient encore plus magique grâce aux ombres qui se dessinent sur les murs. Je ne m'en lasse pas.

et depuis peu il est vert

 mais toujours aussi souriant et se baladant dans le 10ème...

Merci Monsieur Chat.

en cadeau

 ... des fleurs de camélia roses tendres dans un petit pot que je reconnais.

Merci Marie.

Classiques

avec un décor qui se développera autour du creux central de chacune de assiettes.

Un petit texte

Une fois n'est pas coutume : pour candidater, il faut parfois réfléchir à sa pratique et ce qu'on aime, alors ça produit une petit texte : 

 Très vite... La girelle tourne. 

Le pied-droit appuie sur la pédale. La balle de terre vient d’être lancée et collée. Monter verticalement, descendre en biais, recommencer. Répéter le geste trois ou quatre fois. La barbotine est douce. Le mouvement fluide est ferme, jamais brusque sous peine de décentrer et de casser. Chaque étape est une suite de sollicitations de la peau de la paume de la main, des doigts afin d’obtenir la forme attendue jusqu’au moment où le fil va passer entre le métal et la terre pour décoller la pièce et la mettre tranquillement à sécher. 

L’efficience du geste du tournage est à repenser systématiquement en fonction de la qualité de la terre, de son poids. Le nom des outils - estèque, aiguille, fil, tournassin, ébauchoir, mirette, mirebauche — évoque lui aussi des gestes nécessaires à la finalisation de l’objet. 

Et tout cela pourquoi ? Un chante-pleure, un filtre à café, un presse agrume, un bougeoir, un coquetier, une tirelire. Oh la la... mais qu’est ce qu’elle fabrique la potière ! Oui, mais aussi des assiettes petites, plates, creuses, des bols à soupe ou à chocolat, des mugs à thé, des verres à eau, des tasses à café, des saladiers, des ramequins et, sa passion secrète - chut! - des pichets, des vases.

encore des fleurs